4. La profession chrétienne : 10. 1-13
1 Car je ne veux pas que vous l’ignoriez, frères : nos pères ont tous été sous la nuée, tous ils ont passé à travers la mer,
2 tous ils ont été baptisés pour Moïse dans la nuée et dans la mer,
3 tous ils ont mangé la même nourriture spirituelle,
4 et tous ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient d’un Rochera spirituel qui les accompagnait : et le Rocher était le Christ.
5 Mais Dieu n’a pas pris plaisir en la plupart d’entre eux, car ils tombèrentb dans le désert.
6 Or ces choses sont arrivées comme typesc de ce qui nous concerne, afin que nous ne convoitions pas des choses mauvaises, comme eux-mêmes ont convoité.
7 Ne soyez pas non plus idolâtres comme certains d’entre eux, ainsi qu’il est écrit : « Le peuple s’assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour se divertir »d.
8 Ne commettons pas non plus la fornication, comme certains d’entre eux ont commis la fornication et sont tombés – 23 000 en un seul jour !
9 Ne tentons pas non plus le Christ, comme ont fait certains d’entre eux qui ont péri par les serpents.
10 Ne murmurez pas non plus, comme certains d’entre eux ont murmuré et ont péri par le destructeur.
11 Or toutes ces choses leur arrivèrent comme typesc, et elles ont été écrites pour nous servir d’avertissement, à nous que les fins des siècles ont atteints.
12 Ainsi, que celui qui croite être debout prenne garde de ne pas tomber.
13 Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été à la mesure de l’homme ; et Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez [supporter], mais avec la tentation il fera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter.
5. La table du Seigneur et la responsabilité : 10. 14-22
14 C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie.
15 Je parle comme à des personnes intelligentes : jugez vous-mêmes de ce que je dis.
16 La coupe de bénédiction pour laquellef nous bénissons, n’est-elle pas la communion du sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du corps du Christ ?
17 Car nous, qui sommes un grand nombre, sommes un seul pain, un seul corps : en effet, nous participons tous à un seul et même pain.
18 Considérez l’Israël selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices n’ont-ils pas communion avec l’autel ?
19 Que dis-je donc ? – que ce qui est sacrifié à une idole est quelque chose ? ou qu’une idole est quelque chose ?
20 – Non, mais ce que les nations sacrifient, elles le sacrifientg à des démons et non pas à Dieu ; or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons.
21 Vous ne pouvez pas boire la coupe du Seigneur et la coupe des démons ; vous ne pouvez pas participer à la table du Seigneur et à la table des démons.
22 Provoquons-nous le Seigneur à la jalousie ? Sommes-nous plus forts que lui ?
6. La liberté chrétienne : 10. 23 - 11. 2
23 Toutes choses sont permises, mais toutes ne sont pas avantageuses ; toutes choses sont permises, mais toutes n’édifient pas.
24 Que personne ne cherche son propre intérêt, mais celui d’autrui.
25 Mangez de tout ce qui se vend au marchéh, sans vous informer de rien à cause de la consciencei :
26 « car la terre est au Seigneur✶, et tout ce qu’elle contient »j.
27 Or si quelqu’un parmi les incrédules vous invite et que vous vouliez y aller, mangez de tout ce qui est mis devant vous, sans vous informer de rien à cause de la conscience.
28 Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été offert en sacrifice – n’en mangez pas, à cause de celui qui vous a avertis, et à cause de la conscience ◎ ◎ ◎ .
29 Quand je dis : la conscience, [il s’agit], non de la vôtre, mais de celle de l’autre ; car pourquoi ma liberté est-elle jugée par la conscience d’autrui ?
30 Si moi je participe [à quelque chose] avec action de grâcesk, pourquoi suis-je blâmé à propos d’une chose pour laquelle moi je rends grâces ?
31 Donc, que vous mangiez, que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu.
32 Ne devenez une cause d’achoppement ni pour les Juifs, ni pour les Grecs, ni pour l’assemblée de Dieu ;
33 comme moi aussi je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant pas mon intérêt personnel, mais celui du grand nombre, afin qu’ils soient sauvés.