4. Melchisédec assimilé au Fils de Dieu : 7. 1-3
1 Car ce Melchisédeca, roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-haut, qui alla à la rencontre d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit,
2 à qui aussi Abraham donna pour part la dîme de tout – [ce Melchisédec] est d’abord, d’après la traduction de son nomb, roi de justice, puis aussi roi de Salem, c’est-à-dire roi de paix ;
3 sans père ni mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours ni fin de vie, mais assimilé au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur à perpétuité.
5. Melchisédec plus grand qu’Abraham : 7. 4-10
4 Or considérez combien grand était celui à qui même Abraham donna une dîme du butin, lui le patriarche.
5 Et ceux d’entre les fils de Lévi qui reçoivent le sacerdoce ont bien un commandement, selon la Loi, de prélever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire sur leurs frères, issus pourtant, eux aussi, des reins d’Abraham ;
6 mais celui qui ne tire pas généalogiquement son origine d’eux a prélevé la dîme sur Abraham et a béni celui qui avait les promesses.
7 Or, incontestablement, le moindre est béni par le plus excellent.
8 Et d’un côté, ce sont des hommes mortels qui reçoivent des dîmes ; de l’autre, c’est quelqu’un de qui il est rendu témoignage qu’il vit.
9 Et Lévi même, qui reçoit des dîmes, a été, pour ainsi dire, soumis à la dîme en la personne d’Abraham,
10 car il était encore dans les reins de son pèrec quand Melchisédec alla à la rencontre d’[Abraham].
6. L’insuffisance de la sacrificature lévitique : 7. 11-17
11 Si donc la perfection était réalisée par le moyen du sacerdoce lévitiqued (car c’est en relation avec celui-cie que le peuple a reçu sa Loi), quel besoin y avait-il encore qu’un autre sacrificateur se lève selon l’ordre de Melchisédec, et qui ne soit pas désigné selon l’ordre d’Aaron ?
12 En effet, le sacerdoce étant changé, il y a aussi par nécessité un changement de loi.
13 De fait, celui dont il est question appartient à une autre tribu, dont personne n’a été attaché au service de l’autel ;
14 car il est évident que notre Seigneur a surgif de Judag : or, pour cette tribu, Moïse n’a rien dit concernant des sacrificateurs.
15 Et cela est encore bien plus évident si, à la ressemblance de Melchisédec, se lève un autre sacrificateur
16 qui n’a pas été établi selon la loi d’un commandement qui concerne la chairh, mais selon la puissance d’une vie impérissable.
17 Car [ce] témoignage [lui] est rendu : « Tu es sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec »i.
7. L’excellence de la sacrificature de Christ : 7. 18-25
18 Ainsi, le commandement antérieur a été abrogé, à cause de sa faiblesse et de son inutilité
19 (car la Loi n’a rien amené à la perfection), et une meilleure espérance a été introduite, par laquelle nous approchons de Dieu.
20 Et puisque cela n’a pas eu lieu sans serment (car ceux-làj sont devenus sacrificateurs sans serment ;
21 mais luik [l’est devenu] avec serment, par celui qui a dit à son sujetl : « Le Seigneur✶ a juré et ne se repentira pas : Tu es sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec »m),
22 c’est donc d’une alliance bien meilleure que Jésus a été fait le garant.
23 De plus, ◎ ces sacrificateurs-là ont été nombreux, parce que la mort les empêchait de demeurer ;
24 mais celui-ci, parce qu’il demeure éternellement, a le sacerdoce qui ne se transmet pas.
25 De là vient aussi qu’il peut sauver entièrementn ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant afin d’intercéder pour eux.
8. L’excellence du souverain sacrificateur : 7. 26 - 8. 2
26 Car un tel souverain sacrificateur nous convenait, sainto, exempt de tout mal, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé plus haut que les cieux,
27 [lui] qui n’a pas besoin chaque jour, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir des sacrifices, d’abord pour ses propres péchésp, ensuite pour ceux du peuple ; car cela, il l’a fait une fois pour toutes, s’étant offert lui-même.
28 La Loi, en effet, établit pour souverains sacrificateurs des hommes qui sont dans la faiblesse, mais la parole du serment qui est après la Loi, [établit] un Fils qui est accompliq pour l’éternité.