Job 16. 1-22 (DarbyR)
1 *
4. La foi au sein d’une condition désespérée : 16. 6 - 17. 102
J’ ai entendu bien des choses comme celles-là ;vous êtes tous des consolateurs fâcheux .3
Y aura -t -il une fin à [ces ]paroles de vent ?Qu’ est -ce qui t’ irrite ,que tu répondes ?4
Moi aussi ,je pourrais parler comme vous ;si votre âme était à la place de mon âme ,je pourrais entasser des paroles contre vous et hocher ◎ la tête contre vous !5 [
Mais ]je vous fortifierais de ma bouche ,et la consolation ade mes lèvres allégerait [vos douleurs ].
6
Si je parle ,ma douleur n’ est pas allégée ;et si je me tais ,s’ éloignera -t -elle de moi ?7
Mais maintenant ,il m’ a fatigué … :tu as dévasté toute ma famille b ;8
Tu m’ as étreint c,c’ est un témoignage ,et ma maigreur se lève contre moi ,elle dépose ,à ma face ,contre moi .9
Sa colère me déchire et me poursuit ;il grince des dents contre moi ; [comme ]mon adversaire ,il aiguise contre moi ses yeux .10
Ils ouvrent contre moi leur bouche ,ils me frappent les joues avec mépris ;ils s’ attroupent contre moi .11
✶Dieu m’ a livré à l’ inique ,et m’ a jeté entre les mains des méchants .12
J’ étais en paix ,et il m’ a brisé ;il m’ a saisi par la nuque et m’ a broyé ,et m’ a dressé pour lui servir de cible .13
Ses archers dm’ ont environné ;il me perce les reins et ne m’ épargne pas ;il répand mon fiel sur la terre .14
Il fait brèche en moi ,brèche sur brèche ;il court sur moi comme un homme fort .15
J’ ai cousu un sac sur ma peau ,et j’ ai traîné ma dignité edans la poussière .16
Mon visage est enflammé à force de pleurer ,et l’ ombre de la mort est sur mes paupières ,17
Quoiqu’ il n’ y ait pas de violence dans mes mains ,et que ma prière soit pure .18
Ô terre ,ne recouvre pas mon sang ,et qu’ il n’ y ait pas de place pour mon cri !19
Maintenant aussi ,voici ,mon témoin est dans les cieux ,et celui qui témoigne pour moi est dans les lieux élevés .20
Mes amis se moquent de moi …vers ✝Dieu pleurent mes yeux .21
S’ il pouvait y avoir un arbitre fpour l’ homme auprès de ✝Dieu ,et pour un fils d’ homme vis-à-vis de son ami !22
Car les années s’ écoulent dont on peut compter le nombre ,et je m’ en vais dans le chemin [d’ où ]je ne reviendrai pas .