La liberté chrétienne : 14 - 15. 7
1. La liberté individuelle du croyant : 14. 1-9
1 Or quant à celui qui est faible en foia, recevez-le ; non pas pour la décision de questions [douteuses]b.
2 ◎ L’un croit pouvoir manger de toutes choses ; l’autre qui est faible, mange des herbes :
3 que celui qui mange ne méprise pas celui qui ne mange pas ; et que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange, car Dieu l’a reçu.
4 Qui es-tu, toi qui juges le domestique d’autrui ? Il se tient debout ou il tombe pour son propre maître ; et il sera tenu debout, car le Seigneur est puissant pour le tenir debout.
5 ◎ L’un estime un jour plus qu’un autre jour, et l’autre estime tous les jours [égaux] : que chacun soit pleinement persuadé dans son propre esprit.
6 Celui qui a égard au jour, y a égard à cause du Seigneur ◎ ◎ ◎ ◎ ◎ ◎ ◎ ; et celui qui mange, mange à cause du Seigneur, car il rend grâces à Dieu ; et celui qui ne mange pas, ne mange pas à cause du Seigneur, et il rend grâces à Dieu.
7 Car nul de nous ne vit ayant égard à lui-même, et nul ne meurt ayant égard à lui-même :
8 mais soit que nous vivions, nous vivons ayant égard au Seigneur, soit que nous mourions, nous mourons ayant égard au Seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes du Seigneur.
9 Car c’est pour cela que Christ ◎ est mort et qu’il a revécu ◎ ◎ , afin qu’il domine et sur les morts et sur les vivants.
2. La liberté chrétienne et la responsabilité devant Dieu : 14. 10-16
10 Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou aussi toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu ◎ ;
11 car il est écrit : « Je suis vivant, dit le ✶Seigneur, que tout genou se ploiera devant moi, et que toute langue confessera hautement Dieu »c.
12 Ainsi donc, chacun de nous rendra compte pour lui-même à Dieu.
13 Ne nous jugeons donc plus l’un l’autre ; mais jugez plutôt ceci, de ne pas mettre une pierre d’achoppement ou une occasion de chute devant votre frère.
14 Je sais, et je suis persuadé dans le seigneur Jésus, que rien n’est souillé par soi-même, sauf qu’à celui qui croit qu’une chose est souillée, elle lui est souillée.
15 Car si, à cause d’une viande, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l’amour. Ne détruis pas par ta viande celui pour lequel Christ est mort.
16 Que ce qui est bien en vous ne soit donc pas blâmé.
3. La liberté chrétienne et la communion fraternelle : 14. 17-23
17 Car le royaume de Dieu n’est pas manger et boire, mais justice, et paix, et joie dans l’Esprit Saint.
18 Car celui qui en cela sertd le Christ est agréable à Dieu et approuvé des hommes.
19 Ainsi donc poursuivons les choses qui tendent àe la paix et celles qui tendent àe l’édification mutuelle.
20 À cause d’une viande, ne détruis pas l’œuvre de Dieu. Toutes choses, il est vrai, sont pures ; mais il y a du mal pour l’homme qui mange en bronchantf.
21 Il est bon de ne pas manger de chair, de ne pas boire de vin, et de ne [faire aucune chose] en laquelle ton frère bronche, ou est scandalisé, ou est faible.
22 Toi, tu as de la foi ; aie-la par-devers toi-même devant Dieu ; bienheureux est celui qui ne se juge pas lui-même en ce qu’il approuve ;
23 mais celui qui hésite, s’il mange, est condamné, parce qu’[il n’agit] pas sur un principe de foi. Or tout ce qui n’est pas sur le principe de la foi est péché.