4. Deuxième scène dans le ciel : 2. 1-6
1 Or, un jour, il arriva que les fils de Dieu vinrent se présenter devant l’Éternel, et Satan aussi vint au milieu d’eux se présenter devant l’Éternel.
2 Et l’Éternel dit à Satan : D’où ◎ viens-tu ? Et Satan répondit à l’Éternel et dit : De courir çà et là sur la terre et de m’y promener.
3 Et l’Éternel dit à Satan : As-tu considéré ◎ mon serviteur Job, qu’il n’y a sur la terre aucun homme comme lui, parfait et droit, craignant Dieu, et se retirant du mal ? Et encore il reste ferme dans sa perfection, alors que tu m’as incité contre lui pour l’engloutir sans cause.
4 Et Satan répondit à l’Éternel et dit : Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour sa vie ;
5 mais étends ◎ ta main et touche à ses os et à sa chair : [tu verras] s’il ne te maudit pas en face.
6 Et l’Éternel dit à Satan : Le voilà entre tes mains, seulement épargne sa vie.
5. Deuxième tragédie et réaction de Job : 2. 7-10
7 Et Satan sortit de la présence de l’Éternel ; et il frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante de ses pieds jusqu’au sommet de sa tête.
8 Et il prit ◎ un tesson pour s’en gratter, et il était assis dans la cendre.
9 Et sa femme lui dit : Restes-tu encore ferme dans ta perfection ? Maudis Dieu et meurs.
10 Et il lui dit : Tu parles comme parlerait l’une des insensées ; nous avons reçu le bien aussi de la part de Dieu, et nous ne recevrions pas le mal ? En tout cela Job ne pécha point de ses lèvres.
6. L’arrivée des amis : 2. 11-13
11 Et trois amis de Job apprirent tout ce mal qui lui était arrivé et vinrent chacun de son lieu, Éliphaz, le Thémanite, et Bildad, le Shukhite, et Tsophar, le Naamathite ; et ils s’entendirent ensemble pour venir le plaindre et le consoler.
12 Et ils levèrent les yeux de loin, et ils ne le reconnurent pas ; et ils élevèrent leur voix et pleurèrent, et ils déchirèrent chacun sa robe et répandirent de la poussière sur leurs têtes [en la jetant] vers les cieux.
13 Et ils s’assirent avec lui à terre sept jours et sept nuits, et nul ne lui dit une parole, car ils voyaient que sa douleur était très grande.