6. L’oracle touchant Damas : 17. 1-14
1 *L’oracle touchant Damas.
Voici, Damas va cesser d’être une ville, et elle sera un monceau de ruines.
2 Les villes d’Aroër sont abandonnées, elles seront pour les troupeaux ; ils y coucheront, et il n’y aura personne qui les effraie.
3 Et la forteresse a cessé en Éphraïm, et le royaume à Damas ; et ce qui reste de la Syrie sera comme la gloire des fils d’Israël, dit l’Éternel des armées.
4 Et il arrivera, en ce jour-là, que la gloire de Jacob sera affaiblie, et que la graisse de sa chair sera amaigrie.
5 Et il en sera comme quand le moissonneur récolte les blésa, et que son bras moissonne les épis ; il en sera comme quand on ramasse des épis dans la vallée de Rephaïm.
6 Mais il y restera un grappillage, comme quand on secoue l’olivier : deux, trois baies au plus haut sommet, quatre, cinq dans ses branches fruitières, dit l’Éternel, le Dieu d’Israël.
7 En ce jour-là, l’homme regardera vers celui qui l’a fait, et ses yeux verront le Saint d’Israël ;
8 et il ne regardera pas aux autels, œuvre de ses mains, et il ne tournera pas son regard vers ce que ses doigts ont fait, ni vers les ashèresb, ni vers les colonnes consacrées au soleil.
9 En ce jour-là ses villes fortifiées seront comme les lieux délaissés d’un bois épais et d’un sommet, qui ont été délaissés devant les fils d’Israël ; et ce sera une désolation.
10 Car tu as oublié le Dieu de ton salut, et tu ne t’es pas souvenue du rocher de ton lieu fort ; c’est pourquoi tu planteras des plantations agréables, et tu les sèmeras de ceps étrangers ;
11 le jour même où tu planteras, tu feras croîtrec, et le matin tu feras pousser ta semence ; [mais] au jour de l’entrée en possession, la moisson sera un monceau, et la douleur, incurabled.
12 Malheur à la multitude de peuples nombreux ! – ils bruient comme le bruit des mers, – et au tumulte des peuplades ! ils s’émeuvent en tumulte comme le tumulte de grosses eaux.
13 Les peuplades s’émeuvent en tumulte comme les grandes eaux s’émeuvent en tumulte ; mais [Dieu] les reprendra, et elles fuiront au loin, et elles seront chassées comme la balle des montagnes devant le vent, et comme le chaume devant le tourbillon :
14 au temps du soir, voici l’épouvante ; avant le matin, elles ne sont plus. Tel est le partage de ceux qui nous dépouillent, et le sort de ceux qui nous pillent.