6. La parabole de la grâce souveraine : 15
La brebis perdue : 15. 1-7
1 Tous les publicains et les pécheurs s’approchaient de lui pour l’entendre.
2 Mais les pharisiens et les scribes murmuraient : Celui-ci accueille des pécheurs et mange avec eux.
3 Il leur dit alors cette parabole :
4 Quel est l’homme parmi vous qui, s’il a 100 brebis et en a perdu une, ne laisse les 99 au désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ?
5 Quand il l’a trouvée, il la met sur ses épaules, tout joyeux ;
6 puis, de retour à la maison, il assemble les amis et les voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis, celle qui était perdue.
7 Je vous dis qu’ainsi il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance.
La drachme perdue : 15. 8-10
8 Ou quelle est la femme qui, ayant dix drachmes, si elle perd une drachme, n’allume la lampe, ne balaie la maison et ne cherche soigneusement jusqu’à ce qu’elle l’ait trouvée ?
9 Quand elle l’a trouvée, elle assemble les amies et les voisines et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue.
10 Ainsi, je vous dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.
Le fils prodigue : 15. 11-32
11 Il dit encore : Un homme avait deux fils ;
12 le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part du bien qui me revient. Alors il leur partagea son bien.
13 Peu de jours après, le plus jeune fils vendit tout et partit pour un pays éloigné ; là il dissipa ce qu’il avait, en vivant dans la débauche.
14 Après qu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là ; et lui aussi commença à être dans le besoin.
15 Il alla se joindre à l’un des citoyens de ce pays-là, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
16 Et il désirait se remplir le ventre des gousses que mangeaient les porcs ; mais personne ne lui donnait [rien].
17 Revenu à lui-même, il dit : Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi je péris ici de faim !
18 Je me lèverai, je m’en irai vers mon père et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ;
19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes ouvriers.
20 Il se leva et vint vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion ; il courut [à lui], se jeta à son cou et le couvrit de baisers.
21 Le fils lui dit : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
22 Mais le père dit à ses esclaves : Apporteza dehors la plus belleb robe, et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigtc et des sandales aux pieds ;
23 puis amenez le veau gras et tuez-le ; mangeons et réjouissons-nousd,
24 car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie ; ◎ il était perdu et il est retrouvé. Et ils se mirent à faire bonne chère.
25 Or son fils aîné était aux champs. Lorsque, à son retour, il approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.
26 Il appela l’un des serviteurs et demanda ce que c’était.
27 Il lui dit : Ton frère est revenu, et ton père a tué le veau gras parce qu’il l’a retrouvé sain et sauf.
28 Il se mit en colère et ne voulait pas entrer. Son père sortit, et il le priait d’entrer.
29 Mais lui répondit à son père : Voici tant d’années que je te serse ; jamais je n’ai désobéi à un de tes commandements, et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour faire bonne chère avec mes amis.
30 Mais quand celui-ci, ton fils, qui a mangé ton bien avec des prostituées, est venu, tu as tué pour lui le veau gras.
31 ◎ Le père lui dit : [Mon] enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ;
32 mais il fallait faire bonne chère et se réjouir ; car celui-ci, ton frère, était mort et il est revenu à la vie ; ◎ il était perdu et il est retrouvé.